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Liberez Mon Pays

23 avril 2004

DANON DJEDJE: «Ne vous rendez jamais justice»

Article paru dans le courrier d'Abidjan du 23 Avril 2004

Réconciliation – Le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Sébastien Danon Djédjé, a entamé un périple depuis le mercredi 21 avril dernier dans le Sud-Ouest. La raison, créer la cohésion et ramener la confiance au sein des populations autochtones, allochtones et allogènes dont la quiétude a été entamée depuis la crise du 19 septembre 2002.


«Je suis venu vers vous pour vous dire que nous avons une région du Sud-Ouest très riche. Cette région très riche a attiré beaucoup de populations venues de partout. J’ai l’habitude de dire que nos régions sont une CEDEAO, une Union africaine en miniature. C’est donc ce brassage humain et culturel qui est pour nous un moyen d’enrichissement, de développement. Le fait pour une région d’avoir une population aux origines diverses est une richesse. Les grands pays tels que les Etats-Unis se sont développés et enrichis grâce à des hommes qui ont prit pied là. Nous sommes tous pour que les communautés qui sont arrivées ici cohabitent tous ensemble humainement et pacifiquement. C’est pourquoi nous sommes venus prôner la cohésion sociale. C’est pourquoi nous sommes au regret de constater que malgré les efforts consentis de part et d’autre depuis longtemps, on n’arrive pas à régler totalement les crises dans nos régions», a constamment prêché le ministre de la Réconciliation, dans les villes de Sassandra et Grabo, où il est passé pour installer des comités de veille pour la réconciliation nationale. C’est que dans ces villes et dans leurs villages, des conflits terriens - jugés mineurs au départ - entre allogènes et autochtones ont très vite dégénéré, pour prendre une allure de guerre.
A Sassandra, il y a eu le conflit Néo - ethnie locale - contre Fanti (originaire du Ghana). D’autres rixes ont opposé les autochtones aux allogènes burkinabè. A Grabo, la Côte d’Ivoire a connu le conflit Kroumen contre burkinabè, exacerbé par la presse internationale et confiné dans un documentaire réalisé par le Belge Benoît Sheueur. Le Sud-Ouest est donc une région cosmopolite qui fait les frais d’une haine naissante.
Pour le ministre Danon Djédjé, sa mission a pour objectif, d’échanger avec les populations, sans faux-fuyant, en vue de comprendre leurs problèmes. Car, a-t-il fait remarquer à ses interlocuteurs, «Il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix. La paix est une fleur qu’il faut arroser tous les jours. Il est bon de veiller et d’entretenir la paix». Les différentes populations (autochtones, allochtones et allogènes) à qui l’occasion a été donnée, se sont donc exprimées. A cœur ouvert, selon leur propre expression.
A Sassandra, où résident 50.000 allogènes sur 250.000 habitants, les jeunes ont indexé les élus qui, selon eux, sont quelquefois à l’origine de certaines querelles. «Leurs comportements et leurs discours contiennent des germes de conflit», a noté Dablé Louis, au nom de la jeunesse. Ils ont également exigé que des personnes qui se rendent coupables d’actes délictueux ne soient pas laissés dans l’impunité. D’autres intervenants ont demandé qu’ «en même temps que vous réconciliez les populations entre elles, cherchez à les réconcilier avec les Forces de l’ordre». Car, selon le porte-parole des communautés étrangères, le Béninois Abiala Robert, il est difficile de circuler librement, malgré l’acquisition de toutes les pièces administratives.
A Grabo, cette ville qui a connu les affres de la guerre - assiégée par les rebelles et libérée par les FANCI -, les autochtones sont catégoriques. Ils exigent le départ des Libériens de leur région et le recensement de tous les étrangers, afin d’avoir le cœur net sur leurs activités. Ils ont aussi exigé leur dédommagement au même titre que leurs autorités préfectorales qui ont bénéficié du soutien de l’Etat. Car, «la paix que nous recherchons doit se faire dans la justice», soutient Manou Digboyou, premier adjoint au maire.
Revenant chaque fois sur ses déclarations, le ministre en charge de la réconciliation n’oublie pas de marteler : «Ne vous rendez jamais justice. Si un tel d’une ethnie, d’une communauté, commet un acte délictueux, cela ne doit pas être un argument pour infliger une quelconque sanction à une communauté, en dehors d’une sanction pénale.»
Des comités de veille pour ramener la paix et maintenir la cohésion entre les populations, en entendant ceux de Bloléquin et Toulepleu, aujourd’hui, ont été mis sur pied. Ils sont présidés par les préfets et sous-préfets, avec pour membres, des représentants de la chefferie traditionnelle, des différentes communautés et de la jeunesse.

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23 avril 2004

Soutien au Chef d`Etat et appel aux Ivoiriens pour le sursaut national

Soutien au chef de l’Etat et appel aux ivoiriens pour un sursaut national. Marcel Kragbe- SG FPI Section du New Jersey

En Octobre 2000, le camarade Laurent Gbagbo, l’opposant légendaire socialiste accède à la magistrature suprême après des élections claires et transparentes.Sa victoire à peine proclamée,suscite la jalousie et l’extrêmisme du RDR et de quelques nostalgiques d’un passé récent,qui lancent leurs ouailles de militants et de sympathisans dans les rues pour ramasser le pouvoir du Président fraîchement élu. Dès lors commence un cycle infernal de refus de la légitimité du Chef de l’Etat, et une serie d’actions de déstabilisation et de violence orchestrées par des assaillants, dont la plus horrible est l’attaque terroriste dans la nuit du 18 au 19 Septembre 2002, qui a endeuillé de nombreuses familles. Cette attaque terroriste a occasionné beaucoup de gâchis : gâchis financier, gâchis en vies humaines, désintégration de nombreuses familles, désorganisation de l’administration, du système éducatif, destruction des médias, du cadre de vie sociale de millions d’individus, désastre écologique, régression économique généralisée,dévastation de patrimoines culturels,profanation de lieux sacrés, tous actes qui rendent compte d’une tendance pathologique à la destruction systématique de tout signe de progrès économique et social dans le pays. Pour mieux étayer notre soutien au Président Gbagbo et prendre conscience de la nécessité d’un sursaut national fort pour sauvegarder notre CI qui est mise aux enchères par la France de Chirac et son réseau Françafrique néocolonialiste, notre intervention s’articulera autour des principales sources de division, la nécessité de soutenir le socialiste et l’humaniste Gbagbo , quelle attitude à adopter face à la position ambiguëe de l’ONU, et l’appel aux Ivoiriens en particulier et aux Africains en général.

I- Les sources de division
A- La France
La France,ancienne puissance coloniale demeure depuis l’indépendance octroyée à la CI en 1960, comme une puissance incontournable. Elle fait et defait tous les régimes issus de ses anciennes colonies. La France, à travers ses multinationales sèment la terreur partout où ses interêts sont menacés. Avec l’avènement du Président Gbagbo au pouvoir, un nouvel ordre des relations économiques est envisagé. Le socialiste refuse de faire comme ses prédécesseurs, et pense plutôt aux interêts de la population en révisant les contrats entre les multinationales Françaises et la CI. Il commet ainsi un sacrilège en empêchant la France de s’enrichir davantage sur notre économie. Dès lors il devient l’homme à abattre. Tous les moyens sont bons pour l’évincer du pouvoir au profit d’une marionnette a meme de proteger les interets du groupe mafieux de la Francafrique, un béni oui-oui prêt à brader notre économie comme Dramane Ouattara l’ a fait de 1990 à 1993, ou d’un Bédié tristement célèbre dans la gourmandise mercantiliste dont la gestion approximative de la CI sous son régime en dit long. Bref ! La France tristement célèbre dans l’histoire, est connue comme une puissance qui a combattu la suppression de la traite négrière, et qui a prôné la continuation et même l’extension de la traite négrière. La France se situe donc dans une logique qui a besoin d’être dénoncée par tous ceux qui sont épris de justice et de paix, et qui souhaitent que l’Afrique ne soit plus un continent mendiant, alors qu’elle renferme d’énormes potentialités économiques.


B- Bédié : un homme du passé
S’il y a un homme politique qui a connu un parcours sans obstacle et qui n’a pas jamais souffert, c’est bel et bien Bédié. A 25 ans, il était ambassadeur de la CI aux USA, puis Ministre de l’Economie et des Finances de 1966 à 1977, date à laquelle il est honteusement viré du gouvernement par son parrain Houphouet Boigny. Il est passif de plusieurs malversations financières dont la surfacturation des complexes sucriers. L’homme , bon vivant, enfant gâté, fête ses milliards au gré et au su de la population. Il baigne dans l’opulence à l’instar d’une plutocratie au sein du PDCI RDA qui monopolise le pouvoir et la richesse. Il connaît une courte période de disgrâce après un passage éclair à la Banque Mondiale où il est remercié rapidement pour fainéantise et pour incompétence notoire. L’homme revient au bercail, où à la faveur d’une pseudo démocratie interne au PDCI , il est bombardé Président de l’Assemblée Nationale, une tribune de députés béni oui- oui , passifs sans pouvoir réel de décisions. Avec la mort du Président Houphouet, et à la faveur de l’article 11 de la constitution écrite au crayon, il devient Président de la République par décès. La gabégie , la corruption, le népotisme à outrance font rage sous Bédié et ses suiveurs. L’homme se mystifie, et se fait appeler N’zuéba ( la petite rivière). A travers, son livre « Les chemins de ma vie », il qualifie son allié rebelle d’aujourd’hui Dramane Ouattara de Mossi , d’étranger qu’il devait arrêter parcequ’il a fait de la résistance lorsqu’il devait remplacer Houphouet en Décembre 1993. Dramane Ouattara est gênant et pour le mettre sous l’éteingnoir il lance un mandat d’arrêt international contre lui. La suite nous la connaissons, c’est le coup d’Etat du 24 Décembre 1999 orchestré par Dramane Ouattara et ses généraux Palenfo et Coulibaly,qui le contraingnent à l’exil sous le regard indifferend du peuple ivoirien.

C- Dramane Ouattara et sa carte de séjour: une gangrène pour la cohésion sociale

Dramane Ouattara, ancien vice –gouverneur de la BCEAO pour le compte du Burkina- Faso à Dakar, devient Président du comité inter-ministériel pour résoudre la crise économique qui sévissait en CI après l’échec cuisant du plan Koumoué . Quelques mois plus tard il devient le 1er Ministre de la CI. Il concocte un plan funeste contre les étrangers, en instaurant la carte de séjour aux étrangers. Dès lors, se développe une chasse aux étrangers pour pouvoir payer les cartes de séjour afin de renflouer les caisses de l’Etat. Beaucoup de maladresses ont été commises à l’encontre des étrangers dont notamment les Burkinabés et les Maliens qui excellent dans le commerce. Ils sont persécutés par les policiers de Ouattara. Les mosquées sont constamment visitées par les services de l’ordre, les hommes en « boubous » sont pourchassés par Dramane Ouattara. Cette frustration permanente des Dioulas qu’on qualifie automatiquement d’étrangers est l’œuvre de celui qui se veut aujourd’hui être leur défenseur. Pendant ce temps Gbagbo et d’autres leaders politiques à travers des marches dénonçaient ces pratiques. Je recommande aux militants rebelles du RDR de revoir les archives des journaux de cette époque.Dramane Ouattara a contribué de façon brutale à désintégrer le tissu social. La notion d’étranger a connu des allures pejoratives sous Dramane Ouattara. L’étranger du coup est accusé d’ etre responsable de la crise économique qui sévit en CI. En Décembre 1993, Houphouet meurt , Dramane Ouattara et son gouvernement démissionnent au forceps. Son rétour en politique est difficile et il est combattu en permanence par son allié d’aujourd’hui Bédié et Bombet qui lui nie tout droit politique, et prépare l’opinion nationale à réjeter Ouattara. Pour désorganiser davantage la cohésion sociale , Dramane Ouattara utilise la fibre réligieuse et régionale pour s’attirer la sympathie de ceux qu’il poufendait hier. Du coup, il brandit la carte islamique , la langue Dioula, et la xénophobie pour s’attirer des adeptes. Il concocte la charte du nord pour s’attirer des amitiés dans le Nord. Ses journaux « le patriote », le « liberal » etc… outils de propagande , contribuent à cultiver la haine tribale, la jalousie et même la division de la CI proclamée par cette feuille de choux qu’est « le Patriote ». Partout les immigrants,les fils et petits d’immigrants voient dans le combat de Dramane Ouattara leur combat. Sont –ils devenus subitement amnésiques ?. Partout, où ils se trouvent, ils pensent que Ouattara est leur sauveur et la plupart des militants du RDR pensent que Ouattara est le prototype de la perfection, de la justice et de leur épanouissement en CI. C’est malheureux, car ils se laissent embourber par ce dernier et son allié Bédié qui d’après l’histoire récente sont les plus grands diviseurs de la CI. Laurent Gbagbo durant ces périodes difficiles où nos frères étrangers étaient pourchassés par les forces de l’ordre de Dramane Ouattara, a organisé une série de marches pour dénoncer et annuler la carte de séjour et la protection des étrangers persécutés par les forces de l’ordre. Il a lutté pour l’ouverture d’une ambassade de CI en Arabie Saoudite pour satisfaire les désidératas des musulmans durant leur séjour à la mecque. Les étrangers ont –ils subitement oublié les frasques de Dramane Ouattara pour combattre celui qui de part ses principes socialistes est leur défenseur.

II-Gbagbo : un socialiste et un humaniste mal compris


Le socialisme est une doctrine philosophique née au 18ème, dans une Europe en plein essor industriel. Les ouvriers, plus nombreux constituaient la basse classe. Ils étaient exploités, humiliés , taillables et corvéables à mercie par une classe d’affaire qui monopolisait la richesse. C’est dans ce contexte qu’est né le socialisme. Plusieurs tendances socialistes ont vu le jour comme le socialisme utopiste, le socialisme réformiste et le plus connu est le socialisme scientifique Marxiste prôné par Karl Marx, fils de bourgeois.Le socialisme, est donc une pensée ou une doctrine philosophique qui préconise la réduction des inégalités sociales. Le socialiste est par conséquent généreux. Celui là même qui comprend aisément les problèmes de la société et de la population. Laurent Gbagbo et son parti le Front Populaire Ivoirien s’inscrivent dans cette logique. Le FPI, s’inscrit dans une dynamique de socialisme démocratique, c’est à dire un socialisme dans une société plus juste où la démocratie est la valeur la mieux partagée. C’est dans cette optique que Laurent Gbagbo va mener un combat politique pendant plus de trente ans sans recours aux armes contrairement aux apprentis politiciens aux petits pieds qui veulent prendre des raccourcis pour accéder au pouvoir. Le peuple de CI ayant reconnu en Gbagbo l’homme de leur espoir est resté mobilisé pour le soutenir en dénonçant la main de la France, et de ses amis de la Françafrique representée sur le terrain par les rebelles de Soro Guillaume et sa cohorte de malfaiteurs qui ont décidé de collaborer avec les ennemis de l’Afrique pour enfoncer davantage notre continent.

II- Quelle attitude à adopter face à la présence de l’ONU ?

L’ONU à travers les casques bleus est présente en CI depuis le 4 Avril 2004. L’ONU à travers son Sécrétaire Général Kofi Anan affirme que les casques bleus sont là pour maintenir la paix et qu’ils feront tout pour que les Ivoiriens s’entendent. Comme vous le voyez l’ONU ne se prononce pas clairement sur la question du désarmement et pour la réunification du pays selon les dires de ses responsables. Ils ne le disent pas ouvertement, d’où son rôle ambigu. L’ONU depuis sa création en 1945 n’a jamais été claire dans ses prises de position. Cette organisation est manipulée par les grandes puissances pour leurs intêrets personnels. Le Général de Gaulle l’a qualifié de « machin ». Ce « machin » est un instrument de propagande au service des grandes puissances industrielles. Les membres du conseil de sécurité ont le droit de véto et peuvent influencer toutes sortes de decisions. Parmi ces membres se trouve malheureusement la France qui joue la carte de ses interêts en CI. Ses 4000 soldats présents en CI sont devenus casques bleus pour réduire le coût excessif sur le budget de la France. Il faut donc à travers la présence de l’ONU s’attendre à un autre coût de force pour contrôler la CI et la mettre sous la tutelle de l’ONU et mettre de côté le Président de la République, tel est le souhait des rebelles et surtout de Bédié, d’où cette fameuse marche du 25 Mars dernier. Leur complot international est de poursuivre les dirigeants de ce pays devant le TPI ( Tribunal Pénal International) et s’accaparer ce riche pays , objet de convoitise des impérialistes ménés par la France à travers son puissant réseau Françafrique.
La section FPI de NJ lance donc un appel pressant à ses militants et sympathisans et a tous ceux qui sont épris de paix et qui aiment la CI :
- d’être très vigilants face à la manipulation de l’opinion nationale et internationale,
- de dénoncer et combattre par tous les moyens le plan diabolique de l’ ONU,
- de se joindre à tous les mouvements de contestations qui auront lieu aux USA pour défendre les institutions républicaines issues des élections de 2000,
Enfin, la section FPI de NJ demande aux ivoiriens de transcender ses differences. Ne nous laissons pas manipuler par les politiciens affairistes que sont Dramane Ouattara et Bédié , qui ne pensent qu’à leur ventre et soutenons la générosité , le bien-être social le bonheur pour chacun qu’incarne Laurent Gbagbo. Retenez que c’est celui qui a souffert qui connaît et peut comprendre les problèmes de ceux qui souffrent. Il faut à tous les niveaux contribuer à une réconversion des mentalités et faire prendre conscience aux Ivoiriens en particulier et aux africains en général de la nécessité pour l’AFRIQUE de sortir de la dépendance, et de cesser d’être perçue comme un continent mendiant, un continent de toutes les calamités. Valorisons l’Afrique. La victoire des patriotes ivoiriens sur les forces du mal en cette période difficile sera un signal fort pour la libération de l’Afrique.


Pour la section FPI de New Jersey
Le Sécretaire Géneral,
Marcel Kragbé

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